L’usufruit permet à son titulaire (appelé « l’usufruitier ») d’utiliser seul un bien et d’en percevoir les fruits. Le droit d’en disposer appartient au « nu-propriétaire », qui a vocation à devenir, notamment au décès de l’usufruitier, plein propriétaire.
Qui est le propriétaire d’un bien en usufruit ?
En quoi consiste l’usufruit ? Vérifié le 20 avril 2023 – Direction de l’information légale et administrative (Première ministre) Vous venez d’hériter de l’usufruit d’un bien et vous vous demandez de quoi il s’agit ? L’usufruit est le droit d’utiliser un bien et d’en percevoir les revenus, sans en être propriétaire.
- Le droit à l’usufruit est temporaire.
- Voici les règles à connaître.
- L’usufruit est le droit de jouir d’un bien sans en être propriétaire et à condition d’en assurer la conservation, c’est-à-dire l’entretenir.
- C’est une autre personne qui dispose de la nue-propriété : titleContent du bien.
- On parle dans ce cas de démembrement du droit de propriété : titleContent,
Le droit de propriété est divisé de la manière suivante :
- La nue-propriété pour le propriétaire
- L’usufruit pour l’usufruitier
Vous pouvez être usufruitier dans l’une des situations suivantes :
- Si vous êtes parent, vous avez l’usufruit sur les biens de vos enfants âgés de moins de 16 ans. Vos enfants sont les nus propriétaires des biens.
- Si vous êtes veuf ou veuve, vous recevez le patrimoine de votre époux ou épouse décédé(e) en usufruit. Les enfants du défunt deviennent nus-propriétaires des biens.
À noter L’usufruit d’un bien peut être, c’est-à-dire appartenir à l’ensemble des héritiers. Vous pouvez aussi bénéficier d’un usufruit ou d’une nue-propriété par testament, décision de justice ou par contrat (vente ou donation d’un droit d’usufruit ou de nue-propriété).
- À noter L’usufruit peut être détenu par une personne morale : titleContent,
- Vous pouvez être usufruitier ou nu-propriétaire d’un bien immeuble : titleContent ou d’un bien meuble : titleContent,
- Cela signifie que vous pouvez, par exemple, avoir l’usufruit ou la nue-propriété d’une maison, d’une valeur mobilière : titleContent, d’une part sociale : titleContent, d’un compte bancaire, d’une créance : titleContent, d’un mobilier.
Vous pouvez par exemple utiliser vous-même le bien ou le louer. L’accord du nu-propriétaire : titleContent est nécessaire pour les baux ruraux, commerciaux, artisanaux ou industriels.
- Vous percevez, par exemple, des intérêts d’une somme d’argent, des loyers, des récoltes.
- Les revenus sont perçus pendant toute la durée de l’usufruit.
- À la fin de l’usufruit, vous ne pouvez pas réclamer d’indemnité pour avoir amélioré le bien.
Vous pouvez vendre votre usufruit sans l’accord du nu-propriétaire : titleContent, Par contre, la vente de la pleine propriété du bien peut uniquement se faire avec l’accord du nu-propriétaire. Dans une propriété démembrée : titleContent, vos droits de nu-propriétaire : titleContent sont limités.
- Faire un inventaire des biens avant leur utilisation s’il s’agit de biens mobiliers : titleContent
- Faire un état des lieux du bien avant son utilisation s’il s’agit d’un bien immobilier : titleContent
- Veiller à la bonne conservation du bien, c’est-à-dire l’entretenir
- S’engager à jouir raisonnablement du bien en fournissant un document signé au nu-propriétaire : titleContent, sauf si ce dernier vous en dispense
- Payer la taxe foncière et la taxe d’habitation s’il s’agit d’un bien immobilier
- Faire toutes les réparations d’entretien. Les grosses réparations sont à la charge du nu-propriétaire sauf si elles résultent du manque d’entretien de votre part (pour un bien immobilier, les grosses réparations ne concernent que le gros-œuvre).
À noter Si vous êtes usufruitier d’un bien immobilier et que vous louez le bien, vous êtes imposable sur les revenus tirés de cette location. Vous devez respecter les obligations suivantes :
Laisser l’usufruitier utiliser le bien comme il le souhaite. Par exemple, s’il s’agit d’un bien immobilier : titleContent, vous devez respecter le droit de l’usufruitier d’occuper le bien ou de le mettre en location.
Faire les grosses réparations (le gros-œuvre) s’il s’agit d’un bien immobilier.
À savoir si les grosses réparations résultent d’un manque d’entretien du manque d’entretien de la part de l’usufruitier La répartition de la valeur d’un bien entre usufruitier et nu-propriétaire : titleContent est déterminée par un barème fiscal. Ce barème est établi en fonction de l’âge de l’usufruitier.
Age de l’usufruitier | Valeur de l’usufruit | Valeur de la nue-propriété |
---|---|---|
Moins de 21 ans révolus | 90% | 10% |
Moins de 31 ans révolus | 80% | 20% |
Moins de 41 ans révolus | 70% | 30% |
Moins de 51 ans révolus | 60% | 40% |
Moins de 61 ans révolus | 50% | 50% |
Moins de 71 ans révolus | 40% | 60% |
Moins de 81 ans révolus | 30% | 70% |
Moins de 91 ans révolus | 20% | 80% |
Plus de 91 ans révolus | 10% | 90% |
Il permet notamment de calculer le montant des droits d’enregistrement en cas de donation, succession, vente, etc. En cas de vente du bien, l’usufruitier et le nu-propriétaire reçoivent chacun la fraction du prix correspondant à la valeur de son droit.
- Mort de l’usufruitier (sauf en cas de donation de son vivant ou de transmission par testament)
- Expiration du délai pour lequel l’usufruit a été convenu (par exemple, 30 ans lorsque l’usufruit est accordé à une personne morale)
- Lorsque l’usufruitier et le nu-propriétaire devient une même personne
- Non-usage pendant 30 ans
- Renonciation à l’usufruit
- Perte totale de la chose sur laquelle l’usufruit est établi. Par exemple, si le bâtiment dont vous êtes l’usufruitier est totalement détruit par un incendie, votre usufruit prend fin.
- Abus de jouissance de l’usufruitier (dégradation du bien ou manque d’entretien)
- Lorsque l’enfant titulaire de la nue-propriété : titleContent d’un bien atteint 16 ans (l’usufruit légal des parents sur ce bien prend alors fin)
À la fin de l’usufruit, vous devez rendre le bien. Vous devez aussi faire le règlement des comptes pour déterminer ce que vous devez au nu-propriétaire et inversement. Vous avez une question ? Vous souhaitez être accompagné(e) dans vos démarches ?
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Qui doit entretenir une maison en usufruit ?
II- La répartition des travaux entre usufruitier et nu-propriétaire. – L’article 605 du Code civil dispose que l’usufruitier n’est tenu qu’aux réparations d’entretien. Les grosses réparations demeurent à la charge du propriétaire, à moins qu’elles n’aient été occasionnées par le défaut de réparations d’entretien, depuis l’ouverture de l’usufruit ; auquel cas l’usufruitier en est aussi tenu.
- Il ressort des dispositions de l’article 606 du Code civil que « les grosses réparations sont celles des gros murs et des voûtes, le rétablissement des poutres et des couvertures entières.
- Celui des digues et des murs de soutènement et de clôture aussi en entier.
- Toutes les autres réparations sont d’entretien.
» Si l’appréciation du caractère des réparations est une question de fait abandonnée à l’appréciation des tribunaux, les travaux à la charge du nu-propriétaire et énumérés à l’article 606 du Code civil sont quant à eux limitatifs, La reconstitution d’un vignoble ravagé par le phylloxéra est une grosse réparation,
- La réfection de zingueries affectant une partie importante de l’immeuble et nécessitant une dépense exceptionnelle est également une grosse réparation, tout comme la réfection des souches de cheminée,
- En revanche, le recrépissement ou le ravalement d’un immeuble est une réparation d’entretien qui reste à la charge de l’usufruitier, ou le remplacement de la climatisation d’un immeuble,
- L’usufruitier doit entretenir l’immeuble de telle sorte qu’il puisse le restituer à la fin de l’usufruit dans l’état dans lequel il se trouvait à l’ouverture de l’usufruit,
Le nu-propriétaire dispose de la faculté de contraindre l’usufruitier d’exécuter les réparations d’entretien lui incombant. Tel n’est pas le cas de l’usufruitier qui ne peut obliger le nu-propriétaire à réaliser les travaux visés à l’article 606 du Code civil durant l’usufruit, sauf clause particulière expresse,
Comment éviter les frais de succession sur une maison ?
Donation : – Les droits de succession représentent des charges conséquentes, mais leur coût peut être atténué grâce à une donation immobilière, Une donation, qui est irrévocable, permet de bénéficier d’un abattement dont le montant dépend du lien de parenté entre le donateur et le bénéficiaire.
Un abattement de 31 865 euros s’applique pour une donation entre grands-parents et petits-enfants.Les abattements sont également de 5 310 euros pour une donation à un arrière-petit-enfant,de 15 932 euros pour une donation à un frère ou une sœur,et de 80 724 euros pour une donation à un conjoint ou partenaire de Pacs,
Si la valeur de la donation dépasse le montant de l’abattement, l’excédent est soumis aux droits de donation. Le pourcentage est équivalent à celui des droits de succession. Il est important de noter qu’un contribuable peut bénéficier de ces abattements tous les 15 ans.
- Offrant ainsi des opportunités de planification successorale à intervalles réguliers.
- 👉 Vous trouverez ici un article sur la donation de son vivant après 70 ans ✅ Exemple : M.
- Dupont, âgé de 65 ans, souhaite transmettre son bien immobilier d’une valeur de 500 000 euros à sa fille unique, Sophie.
- Sans que celle-ci ait à payer de droits de succession.
Pour cela, il décide d’utiliser une stratégie de démembrement de propriété.M. Dupont fait une donation de la nue-propriété du bien à sa fille Sophie, tout en conservant l’usufruit. Cette opération est réalisée de manière légale et transparente, en respectant les dispositions fiscales en vigueur.
Grâce à cette donation, M. Dupont profite de l’abattement fiscal pour une donation entre parents et enfants, qui est actuellement de 100 000 euros. Ainsi, sur la valeur totale du bien de 500 000 euros, seul l’excédent de 100 000 euros sera soumis aux droits de donation. Supposons que M. Dupont ait déjà utilisé son abattement fiscal précédemment.
Dans ce cas, il devra payer des droits de donation sur les 400 000 euros excédentaires. Le taux des droits de donation dépend du lien de parenté et varie progressivement. Pour simplifier l’exemple, supposons un taux de 20 %. Les droits de donation à payer sur les 400 000 euros s’élèveront donc à 80 000 euros.
Cependant, il est important de noter que M. Dupont peut étaler le paiement de ces droits sur plusieurs années, ce qui lui permet de gérer plus facilement cette charge financière. En revanche, Sophie, en tant que nue-propriétaire du bien, n’aura pas à payer de droits de succession sur celui-ci à la suite du décès de son père.
L’usufruit étant éteint au moment du décès, la pleine propriété du bien lui reviendra sans imposition supplémentaire.
Quand s’arrête l’usufruit d’une maison ?
Héritage : à la mort d’un parent, l’usufruit d’un bien immobilier disparaît Près de 80 %, des milliardaires français ont hérité de leur fortune, affirme le magazine Forbes, En France, impossible de déshériter de plus de 50 % ses enfants. Autrement dit, l’héritage tient une place fondamentale dans la circulation des richesses.
- De leur vivant, les parents peuvent également agir en faveur de leurs enfants.
- L’usufruit permet par exemple de jouir d’un bien ou d’en percevoir les revenus sans en devenir propriétaire.
- Mais, rappelle la Cour de cassation, cette possibilité s’éteint avec la mort du donateur.
- Un fils refuse de partager avec ses frères et sœurs l’usufruit d’une maison que sa mère lui a donnée de son vivant.
Il considère que cet usufruit donné, ce droit de profiter de la maison, de l’utiliser et d’en tirer les revenus, était entré définitivement dans son patrimoine. Or, la donation d’usufruit reste par nature temporaire, rétorque la Cour de cassation, qu’elle soit faite jusqu’à une date précise ou non.
Si elle est faite définitivement, elle est viagère et elle s’éteint quoi qu’il arrive au décès du donateur. L’usufruit s’éteint au décès de celui qui l’a donné et non de celui qui l’a reçu », commentent les juges. Ce fils ne peut donc pas conserver pour lui seul, après le décès de sa mère, le bénéfice de l’usufruit qu’il avait avant ce décès.
Les autres enfants réclament à leur frère le paiement d’une indemnité puisqu’il profite seul de la maison dont il avait reçu l’usufruit. « Ils réclament à juste titre depuis le décès de leur mère puisque, en attendant un partage, tous étaient usufruitiers à égalité sur ce bien », conclue la Cour.
Quels frais sont à la charge d’un usufruitier ?
Contribution au paiement des charges communes – En l’absence de clauses spéciales dans l’acte opérant le démembrement de propriété, les charges se répartissent selon l’article 605 et s. du Code Civil. Ainsi, l’usufruitier n’est tenu qu’aux réparations d’entretien.
Les grosses réparations demeurent à la charge du propriétaire. À moins qu’elles n’aient été occasionnées par le défaut de réparations d’entretien, depuis l’ouverture de l’usufruit. Auquel cas l’usufruitier en est aussi tenu. Par ailleurs, l’article 606 du Code civil précise que : » Les grosses réparations sont celles des gros murs et des voûtes, le rétablissement des poutres et des couvertures entières.
Celui des digues et des murs de soutènement et de clôture aussi en entier. Toutes les autres réparations sont d’entretien. » Toutefois, la Cour de cassation rappelle que l’énumération des grosses réparations faite par l’article 606 du Code civil est limitative.
Qui doit payer les impôts fonciers en cas d’usufruit ?
Qui doit payer? – Dans la plupart des situations, c’est à l’usufruitier de payer la taxe foncière entièrement. En effet, la taxe foncière est à payer par celui qui jouit des revenus d’un bien immobilier ou qui y habite. C’est le cas de l’usufruitier qui devra donc payer entièrement la taxe foncière chaque année. La loi l’impose et est très clair à ce niveau.
Comment se passe la vente d’un bien en usufruit ?
Le code civil instaure une protection de l’usufruitier – Dans le cadre de l’usufruit légal, le code civil instaure une protection de l’usufruitier. Ainsi, pour vendre le bien immobilier entièrement à un seul acquéreur, nu propriétaire et usufruitier vendront leurs droits respectifs,
Chacun des vendeurs va percevoir une partie du prix. Les frais de notaire sont répartis à proportion du partage du prix de vente, suivant le barème fiscal. Le produit de la vente fait ensuite l’objet d’une taxation sur les revenus de chacun, conformément au Code général des impôts. La vente ne peut se faire sur la seule initiative du nu-propriétaire.
L’accord de l’usufruitier est nécessaire. Le juge ne peut pas non plus ordonner la vente du bien sans son accord. A défaut, l’ usufruitier conserve ses droits sur le bien.
Comment vendre un bien en indivision avec usufruit ?
Vente d’un bien avec usufruit – 👉 En tant que nu-propriétaire (c’est à dire de propriétaire d’un bien grevé d’un usufruit), vous avez le droit de disposer librement du bien, tant que les droits de l’usufruitier sont respectés. Autrement dit, vous pouvez ne principe vendre votre nue-propriété, dans la mesure où l’usufruitier garde son droit d’occuper ou de louer le logement à la suite de la vente.
- Attention ⚠️ : l’acte qui détermine que l’usufruit revient au bénéficiaire peut contenir une clause qui autorise l’usufruitier à s’opposer à la vente.
- Dans ce cas, seulement, devrez-vous demander l’accord de l’usufruitier avant la vente de la nue-propriété.
- Lors d’une vente de la nue-propriété, l’acquéreur disposera des mêmes droits que le vendeur, c’est-à-dire celui de disposer du bien dans le respect des droits de l’usufruitier.
Autrement dit, l’occupation ou la location du bien lui seront interdit. 🏠 Il est néanmoins possible de vendre entièrement un bien à un acquéreur, en lui transférant également les droits de jouissance (c’est-à-dire d’occupation et de location), lorsque nu-propriétaire et usufruitier sont d’accord de vendre chacun leurs droits respectifs.
Comment faire tomber un usufruit ?
Les cas soumis à un juge – Il existe d’autres motifs qui permettent au propriétaire de récupérer l’usage d’un bien alors que celui-ci est octroyé à quelqu’un d’autre. Il faut, pour cela, justifier d’un intérêt légitime et en faire la demande auprès d’un juge.
La démarche est complexe, c’est pourquoi il est conseillé de se faire accompagné par un avocat. L’article 618 du Code Civil stipule qu’un usufruit peut prendre fin dès lors que l’usufruitier abuse de sa jouissance du bien, Que cela veut-il dire ? En clair, si l’usufruitier dégrade le bien dont il a la jouissance ou ne l’entretien pas, le propriétaire peut en demander l’extinction.
En effet, pendant toute la durée de l’usufruit, l’usufruitier est tenu d’entretenir le bien, comme le ferait un locataire. En cas de faute d’entretien, les propriétaires peuvent saisir le Tribunal de Grande Instance. Étant donné qu’il s’agit d’une procédure lourde, nous vous conseillons dans un premier temps de régler le problème directement avec l’usufruitier avant de saisir le Tribunal.
- En cas de manquement avéré, les juges ont plusieurs options.
- Ils peuvent, dans un premier temps, prononcer l’extinction absolue de l’usufruit.
- Une autre possibilité est l’attribution de la jouissance du bien aux nu-propriétaires contre une indemnité que ces derniers devront verser à l’usufruitier.
- Il y a donc des motifs qui entraînent l’extinction de l’usufruit de façon naturelle tels que le décès de l’usufruitier, le non-usage du bien, ou encore l’expiration du temps de l’usufruit.
Néanmoins, si l’usufruitier abuse de sa jouissance, il est possible de faire une demande auprès d’un juge afin de récupérer la jouissance d’un bien. : Casser un usufruit : est-ce possible et comment faire ?