Question de M. BONNECARRÈRE Philippe (Tarn – UC) publiée le 14/07/2022 – M. Philippe Bonnecarrère attire l’attention de M. le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique sur les conséquences des décisions en placement en maison de retraite.
- Une personne, généralement âgée, peut malheureusement être victime d’une perte d’autonomie ou de la maladie d’Alzheimer.
- Cette personne qui pouvait vivre dans une maison depuis plusieurs décennies se trouve subitement transférée dans un établissement spécialisé.
- À partir du moment où elle demeure dans cet établissement spécialisé, il peut être considéré que sa résidence principale est alors celle de la maison de retraite ou de l’établissement équivalent où elle se trouve.
La conséquence pratique est la suivante : si la personne concernée, qui sera souvent une dame, est devenue propriétaire de sa maison 10 ans avant par l’effet du décès de son mari et de la succession, il sera souvent nécessaire de vendre cette maison pour faire face au besoin de financement de la maison de retraite, mais au moment où la maison sera vendue elle ne sera plus considérée comme la résidence principale avec assujettissement aux règles concernant les plus-values.
La pratique montre que les notaires ont toujours une attitude prudentielle en cette matière et qu’ils ne retiennent pas que la maison d’habitation est restée la résidence principale de la personne victime de la perte d’autonomie. Pourtant, c’était bien la résidence principale de la personne concernée et celle-ci n’a eu aucune volonté de quitter cette résidence.
Elle peut d’ailleurs avoir été placée dans un établissement spécialisé par un tuteur ou curateur sans avoir la possibilité de s’y opposer. La question posée au ministre est donc de savoir si dans le cadre d’un placement en maison de retraite, la maison principale pourrait être toujours considérée fiscalement comme la résidence principale, de telle manière que toute vente, y compris pour financer le coût de la maison de retraite, ne soit pas assortie à l’application des règles en matière de plus-value.
Quelle est la résidence fiscale d’une personne en Ehpad ?
domicile fiscal pour une personne en maison de retraite Le fait pour une personne âgée de déménager dans une maison de retraite ou dans une famille d’accueil pour personnes âgées a des conséquences sur sa résidence fiscale puisqu’à partir du moment où il emménage en maison de retraite, celle-ci devient sa résidence principale.
Comment est déterminer la résidence principale ?
Vous avez plusieurs résidences en France – Vous pouvez avoir une seule résidence principale, Votre résidence principale est celle où vous avez votre principal établissement au 31 décembre de l’année de perception des revenus. Il s’agit du lieu où vous résidez effectivement et habituellement, celui où vous avez les attaches les plus fortes.
Comment déclarer la maison d’une personne en Ehpad ?
Quelle case remplir sur la déclaration d’impôt 2022 pour avoir la réduction « Ehpad » ? – Si vous ne faites rien, le fisc ne va pas vous offrir cette réduction d’impôt de 25%. C’est à vous de connaître la case et de la remplir. Je vous invite à vérifier que vos proches ne sont pas passés à côté.
Si c’est le cas, vous pouvez corriger la déclaration pendant trois ans. Un simple mail aux impôts et ils seront obligés de vous rembourser sous trois mois. La case à remplir sur la déclaration fiscale 2023 est la 7CD : « dépenses d’accueil dans un établissement pour personnes dépendantes ». Il faut indiquer le montant total des dépenses d’hébergement et le fisc se chargera tout seul d’appliquer l’abattement de 25%.
Comble de la perversité, le formulaire qui contient cette case n’apparaît pas de lui-même sur la déclaration d’impôt en ligne. C’est à vous d’être attentif à l’étape 3 et de cocher la case « réduction d’impôt » comme indiqué dans l’image ci-dessous.
Si vous le faites, la case 7CD apparaîtra alors en second temps et vous pourrez la remplir.
Qui paie la taxe d’habitation en Ehpad ?
Taxe d’habitation et établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes privés à but non lucratif M. Jean Sol attire l’attention de M. le ministre de l’action et des comptes publics sur la taxe d’habitation dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) privés non lucratifs.
Tous les EHPAD de statut public sont totalement exonérés de cette taxe par l’article 1408 du code général des impôts, mais tel n’est pas le cas des EHPAD privés non lucratifs qui partagent pourtant les mêmes missions d’accessibilité financière et d’habilitation à l’aide sociale totale ou majoritaire, ainsi que les mêmes modalités de financement.
Les dispositions de l’article 6 de la loi n° 2017-1837 du 30 décembre 2017 de finances pour 2018 risquent de systématiser le recouvrement de la taxe d’habitation dans les EHPAD privés non lucratifs et d’augmenter un reste à charge qui est déjà le plus élevé des activités de la protection sociale (73 000 euros pour des séjours de trois ans et demi en moyenne).
- Face à cette situation d’inégalité entre des établissements ayant la même finalité et face à l’injustice que cela induit envers les résidents des EHPAD privés non lucratifs, il lui demande de préciser ses intentions en matière d’exonération de la taxe d’habitation pour ces établissements.
- Publiée dans le JO Sénat du 22/03/2018 – page 1300 Transmise au Ministère de l’économie et des finances Réponse apportée en séance publique le 07/11/2018 Conformément au 1° du II de l’article 1408 du code général des impôts (CGI), seuls les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) qui ont le statut d’établissement public d’assistance sont exonérés de la taxe d’habitation.
En conséquence, et conformément au 2° du I de l’article 1407 dudit code, les EHPAD privés sont imposables à la taxe d’habitation sur les locaux communs et administratifs ainsi que, le cas échéant, sur les locaux d’hébergement des résidents lorsque ces derniers n’ont pas la disposition privative de leur logement, sous réserve que ces locaux ne soient pas retenus pour l’établissement de la cotisation foncière des entreprises.
- Sans méconnaître l’intérêt qui s’attache à l’action des EHPAD privés à but non lucratif, une suppression spécifique de leur taxe d’habitation n’est pas envisagée.
- Outre qu’une telle suppression ne manquerait pas d’être revendiquée par d’autres organismes à but non lucratif tout aussi dignes d’intérêt, l’article 6 de la loi n° 2017-1837 du 30 décembre 2017 de finances pour 2018 permet déjà aux EHPAD privés à but non lucratif de bénéficier d’un dégrèvement égal à la somme des montants d’exonération et de dégrèvement dont auraient bénéficié leurs résidents si ces derniers avaient été redevables de cette taxe au 1er janvier de l’année d’imposition.
Par conséquent, les EHPAD concernés restent imposés à la taxe d’habitation sur les locaux communs et administratifs et dans la mesure où ils hébergent des résidents aux revenus élevés. Par ailleurs, une suppression immédiate de la taxe d’habitation des EHPAD serait source d’inégalités dès lors qu’à revenu équivalent, des personnes ne bénéficieraient pas du même avantage.
En effet, des résidents d’EHPAD n’ayant pas la disposition privative de leur logement bénéficieraient immédiatement de la répercussion d’une suppression totale de la taxe d’habitation et ce, quel que soit leur revenu. S’agissant plus particulièrement des modalités d’application de l’article 6 de la loi précitée qui prévoit la restitution à chaque résident de la fraction de dégrèvement calculée selon sa situation propre, elles permettent, à la différence d’une restitution mutualisée, d’assurer une stricte équité dans la répartition du bénéfice du dégrèvement entre les résidents.
Ces modalités n’ont pas de conséquence sur l’appréciation du caractère privatif de l’occupation du logement par les résidents qui demeure une question de fait sous le contrôle du juge de l’impôt. En tout état de cause, la situation des EHPAD et des personnes âgées dépendantes ne saurait être regardée à l’aune de la seule fiscalité locale, une approche globale de soutien et d’accompagnement étant préférable.
Puis-je vendre la maison de ma mère qui est en maison de retraite ?
Notre mère est en maison de retraite médicalisée depuis plus de deux ans, ce sont nous les enfants qui d’un accord commun avec notre mère font en sorte que toutes les démarches soient à jour. Notre mère nous a donné procuration avec un courrier quelques années après le décès de notre père,Pour payer la maison de retraite nous sommes obligés de vendre la maison, notre mère est d’accord.
Pouvez-vous nous donner des informations pour nous diriger le mieux possible dans l’intérêt de notre mère en vous remerciant pour votre aide Question du 11/07/2014 Bonjour, Si votre mère est en possession de toutes ses facultés mentales, elle devra s’adresser à son notaire pour vous faire une procuration.
Dans le cas contraire, une mise sous protection juridique (tutelle) sera nécessaire afin de mettre la maison en vente avec l’accord du Juge des Tutelles. Adressez-vous au notaire pour plus de précisions. Réponse du 15/07/2014 Bonjour, Mon père est entré récemment en maison de retraite à cause d’une maladie d’Alzheimer.
- La santé de ma mère décline aussi et je vis à plus de 1500 kms de chez eux.
- J’essaie de l’aider mais c’est très compliqué.
- Nous sommes trois dans la fratrie mais mes sœurs ne veulent pas avoir d’obligation et passent la voir que quelques heures par an.
- Je voudrai savoir s’il existe sur le plan juridique une obligation quelconque pour qu’elles s’investissent davantage ou si un placement judiciaire en maison de retraite pourrait être fait (ma mère ne serait pas contre).
Merci de votre réponse Question du 27/05/2014 Bonjour, En tant qu’enfants, vous êtes vous et vos sœurs obligés alimentaires de vos parents. L’obligation alimentaire est une aide matérielle qui est due à un parent (ascendant) dans le besoin et qui n’est pas en mesure d’assurer sa subsistance.
- Concernant le placement en maison de retraite, seul e votre mère peut prendre la décision, vous pouvez l’accompagner dans ses démarches.
- Réponse du 28/05/2014 Ma maman est atteinte de démence mixte, j’ai arrêtée de travailler pour m’occuper de mes parents.
- A ce jour son état de santé s’est fortement dégradé : de plus en plus de crise (violence, insulte, hallucination,) mon père et moi même sommes à bout.
Ma question est la suivante : peut on faire entrer ma mère en Ehpad s’il n’y a pas encore de tutelle ?? On attend le rapport du médecin expert ainsi que l’acte de naissance pour envoyer le dossier. En sachant qu’elle ne peut pas prendre de décision (MMS évalué à 5).
- Merci de votre réponse Question du 21/05/2014 Bonjour, Vous ne pouvez pas obliger votre mère à intégrer une maison de retraite.
- Selon la charte des droits et libertés des personnes âgées « Le lieu de vie de la personne âgée dépendante, domicile personnel ou établissement, doit être choisi par elle et adapté à ses besoins».
Cordialement, Réponse du 22/05/2014 J’ai une amie qui doit placer sa maman en maison de retraite et elles n’ont pas assez de revenu et mon amie a un appartement à elle. Peut-on lui demander de le vendre ? Merci Question du 24/04/2014 Bonjour, Votre amie n’est pas obligée de vendre son bien afin de financer l’hébergement de sa mère en maison de retraite.
Cependant si les revenus de sa mère ne suffisent pas, elle peut éventuellement bénéficier d’aides (APA, APL, Aide Sociale). Rapprochez vous du Centre Local d’Information et de Coordination (CLIC) ou au Centre Communal d’Action Sociale de sa commune. Réponse du 28/04/2014 Ma mère (donation entre époux) était jusqu’à présent usufruitière du bien familial et nous (3 enfants) avions la nue propriété du bien.
Pour financer la maison de retraite nous allons devoir vendre cette maison. Comment va se repartir le produit de cette vente? Merci de votre réponse Question du 23/04/2014 Pour vendre cette maison, il est impératif que vous soyez tous d’accord pour la vente.
Il existe un barème selon l’âge de l’usufruitier et le type de bien afin de déterminer le montant de l’usufruit. N’hésitez pas à vous rapprocher de votre notaire qui saura vous donner toutes les explications et précisions nécessaires à ce sujet. Réponse du 28/04/2014 Bonjour, Ma maman entre en maison de retraite la semaine prochaine car elle ne peut plus vivre seule, Elle est sous curatelle depuis 1 an géré par un organisme ad hoc.
Ma maman ne disposant que d’une faible retraite, nous aimerions, avec mon frère, vendre son appartement qui permettrait de financer le coût de la maison de retraite, il est évident que nous allons prendre en charge les frais en attente de la vente mais pour nous deux c’est une charge très lourde.
Nous ne savons pas comment procéder car on nous dit qu’il faut demander l’autorisation du juge et que cela peut prendre une année, d’autre part, nous nous posions la question sur la possibilité de louer cet appartement et nous voudrions savoir si cela est plus facile. Merci d’avance pour toutes vos réponses.
Question du 31/03/2014 Bonjour, Afin de mettre en vente le bien de votre mettre ou de le mettre en location, il est impératif d’obtenir l’accord u juge des Tutelles. Adressez-vous au Tribunal d’Instance. Cordialement, Réponse du 31/03/2014 Bonjour, Ma belle mère est en EHPAD et dès son entrée nous avons demandé à la mettre sous tutelle.
La directrice de l’établissement se charge de cette tache. Mon mari a été au tribunal avec sa sœur nous devons payer pour elle 200 euros mensuels ma belle sœur ne travaillant pas. Nous savons que c’est la loi. Sa tutrice ne nous donne jamais de renseignements ni nous tient jamais au courant des comptes.
Ma belle mère qui a toujours travaillé touche une retraite convenable mais là en maison ça ne suffit pas. Ma belle-mère a 90 euros par mois qui vont sur un compte Hier ma belle sœur nous a dit que cet argent serait pris à son décès. Ca rembourserait l’APA alors que nous n’avons pas demandé d’aide départementale.
- Pourriez-vous nous éclairer? Merci Question du 19/03/2014 Bonjour, Vous participez au financement de l’hébergement de votre belle-mère car vous êtes sont obligée alimentaire tout comme ses autres ascendants et descendants.
- Si votre participation ne suffit pas, l’Aide Sociale Départementale qui est une avance récupérable sur succession peut -être demandée par l’EHPAD.
Le montant de 90€ doit correspondre au reste à vivre de votre belle-mère, une fois sa participation financière à l’hébergement déduite. L’Allocation Personnalisée à l’Autonomie est destinée à financer le tarif dépendance de l’EHPAD et n’est pas récupérable sur succession.
Réponse du 20/03/2014 Bonjour, j’aimerai que ma mère entre en maison de retraite car son état se dégrade à grande vitesse. Je suis fille unique, célibataire, au chômage et ma mère ne touche qu’une retraite de 400 euros par mois. Je ne peux pas payer grand chose et je ne sais pas comment faire. Je sais que pour 2000 euros de frais je pourrai avoir une aide de 1000 euros mais 1000 par mois c’est impossible, je suis impuissante.
Aidez- moi. Question du 16/03/2014 Bonjour, Adressez-vous au CLIC (Centre Local d’Information et de Coordination) ou au CCAS (Centre Communal d’Action Sociale) de la ville de résidence de votre mère afin de faire le point sur sa situation et faire valoir ses droits à aides (Allocation de Solidarité aux Personnes Agées, Allocation Personnalisée à l’Autonomie).
En ce qui concerne le financement de l’hébergement de votre mère, vous pourrez faire une demande d’Aide Sociale à l’Hébergement qui est une avance de l’Etat récupérable sur succession. En tant que fille vous êtes soumise à l’obligation alimentaire, le montant de celle-ci est calculé en fonction de vos ressources et de vos charges.
Réponse du 17/03/2014 Mon père souffre d’une démence, il est en Ehpad depuis 18 mois. Il est propriétaire avec ma mère d’une maison que ma mère souhaiterait mettre en vente pour financer l’Ehpad. Nous sommes 3 enfants et tous d’accord pour cette vente, mes parents se sont fait une donation « au dernier vivant ».
Ma mère peut-elle mettre en vente cette maison, sachant que mon père n’est plus en mesure de donner son accord et qu’il n’est pas bénéficiaire d’une mesure de protection, ou bien faut-il impérativement que cela passe par une mise sous tutelle de mon père ? Question du 26/02/2014 Bonjour, La mise sous protection juridique de votre père sera nécessaire à la mise en vente de la maison étant donné qu’il est toujours propriétaire mais n’est plus en possession de toutes ses facultés mentales.
Vous pouvez saisir le Juge des Tutelles au Tribunal d’Instance. Réponse du 03/03/2014 J’ai une tante en maison de retraite depuis plusieurs années qui n’a plus assez d’argent pour payer, elle possède une maison, et une assurance vie dont les bénéficiaires sont 1 frère vivant et les descendants de 2 sœurs.
Peut-on vendre la maison sans la mettre sous curatelle sachant qu’elle est diminuée mentalement et que parfois elle est d’accord pour vendre et que elle peut aussi dire le contraire peut-on l’obliger à puiser dans son assurance-vie pour financer son hébergement ? Question du 25/01/2014 Bonjour, Vous ne pouvez pas obliger votre tante à puiser dans son assurance-vie ni à vendre sa maison.
Toutefois si ses facultés mentales sont altérées, il est important qu’elle puisse bénéficier d’une protection juridique (sauvegarde de justice, tutelle, curatelle.). La personne ou l’organisme en charge de cette protection pourra ensuite avec l’accord du juge des tutelles effectuer les démarches nécessaires (vente de la maison.) au financement de l’hébergement de votre tante.
Quelle adresse mettre sur les impôts ?
Vous avez changé d’adresse après le 1er janvier 2023 – Si vous faites votre déclaration de revenus sur formulaire papier, vous devez indiquer votre adresse actuelle et la date du déménagement. Vous recevrez les courriers des impôts à votre nouvelle adresse.
Est-ce qu’on peut avoir 2 résidences principales ?
De plus en plus de gens ont de facto deux résidences principales, par exemple, au hasard, le mari vit principalement à Paris pour exercer sa profession d’avocat, et sa femme vit principalement en province pour exploiter une chambre d’hôtes. Dans cet exemple, ne peut-on pas invoquer deux résidences principales, une pour chaque conjoint, pour éviter de payer la taxe d’habitation ? En effet il n’y a pas de taxe d’habitation en cas de résidence principale En fiscalité internationale, il est admis que deux conjoints puissent avoir des résidences fiscales différentes, donc nécessairement deux résidences principales différentes.
Même un célibataire pourrait faire valoir qu’il y vit dans deux endroits différents. Il y a aussi le cas de l’enfant majeur étudiant rattaché au foyer fiscal et qui a son propre logement sur le lieu d’étude. D’après l’administration, la réponse à la question est non. Voir en ce sens la réponse ministérielle Paul du 29 décembre 2022 que je joins ci-après.
Un foyer fiscal n’a qu’une seule résidence principale, même avec chaque conjoint vivant dans un endroit différent. Il reste alors la question de savoir comment déterminer la résidence principale d’un couple où chaque conjoint vit toute l’année dans un lieu différent.
Doit-on mesurer jour par jour le temps passé par chacun des conjoints dans les deux lieux pour déterminer celui qui l’emporte ? Mais un dégrèvement est possible pour éviter, le cas échéant, l’application de la taxe d’habitation majorée, quand il en existe une dans la commune (cas des communes touristiques).
En pratique, il sera alors plus simple de déclararer la résidence principale pour la résidence où cette majoration existe. Cela dit, il faut aussi prendre en compte l’exonération de plus-value de la résidence principale et donc choisir comme résidence principale plutôt le lieu qui sera vendu en priorité, au moins quelques années avant la vente.
Dans cette situation d’un couple avec un conjoint dans un lieu de résidence différent, le fait de refuser l’existence de deux résidences principales aboutit à encourager fortement le divorce. De même, cela devient un argument pour sortir l’étudiant majeur du foyer fiscal. Il aurait été plus cohérent et équitable (mais aussi plus coûteux évidemment pour les finances publiques) d’admettre la notion de résidence principale multiple possible au sein du foyer, en raisonnant pour chaque membre du foyer.
Cela mérite peut-être un recours devant le Conseil Constitutionnel. Question de M. Philippe Paul (Finistère – Les Républicains-R) publiée le 29/12/2022 M. Philippe Paul souhaite appeler l’attention de M. le ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé des comptes publics sur l’exclusion du bénéfice de la suppression de la taxe d’habitation des foyers contraints, du fait de l’emploi d’un de ses membres, de disposer d’un second logement.
- Il n’est pas rare qu’un salarié, en raison d’un lieu de travail éloigné de sa résidence principale, vive dans un logement distinct de celle-ci.
- Ce logement n’est en aucun cas une résidence de vacances ou de loisirs.
- Pour autant, il demeure soumis à la taxe d’habitation, la pluralité d’habitations principales n’étant pas reconnue par la doctrine fiscale.
Le maintien de cet impôt dans des circonstances uniquement liées au travail pénalise les foyers qui, du fait de la situation professionnelle d’un de ses membres, n’ont d’autre alternative que d’avoir deux logements et va aussi à l’encontre d’un encouragement aux mobilités professionnelles.
Aussi, lui demande-t-il d’envisager une adaptation à la législation pour une prise en compte des parcours professionnels au regard de la taxe d’habitation. À tout le moins, il lui demande s’il ne serait pas concevable d’appliquer à ce second logement les mêmes éventuels allègements de cet impôt qui portaient sur la résidence principale.
Publiée dans le JO Sénat du 29/12/2022 – page 6755 Réponse du Ministère auprès du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé des comptes publics publiée le 20/07/2023 Afin d’alléger la pression fiscale sur l’ensemble des ménages, la taxe d’habitation afférente à l’habitation principale a été supprimée par étapes entre 2018 et 2023 ; elle disparaît donc définitivement pour tous cette année.
- Ainsi, à compter de 2023, plus aucun logement occupé à titre de résidence principale n’est soumis à la taxe d’habitation.
- Parallèlement, la taxe d’habitation sur les résidences secondaires et autres locaux meublés non affectés à la résidence principale (THRS) est maintenue (code général des impôts, article 1407).
De manière générale, l’habitation principale correspond au logement dans lequel le contribuable réside habituellement. Cependant, lorsqu’un contribuable est titulaire d’un logement de fonction ou occupe un logement situé à proximité du lieu d’exercice de son activité professionnelle, mais que son conjoint et ses enfants résident effectivement et en permanence dans une autre habitation, cette dernière peut être considérée comme l’habitation principale du contribuable (BOI-IF-TH-20-20-20, paragraphe 40).
Dans cette hypothèse, à compter de 2023, seul le logement de fonction ou situé à proximité du lieu d’exercice de l’activité professionnelle, regardé comme une résidence secondaire, est soumis à la THRS. Tel est par exemple le cas des logements de fonction, y compris ceux occupés par nécessité de service, de certains fonctionnaires comme les personnels de l’éducation nationale ou les gendarmes et les officiers de police.
Il ne saurait être envisagé d’instaurer une pluralité d’habitations principales en matière de taxe d’habitation, et ce, même pour les contribuables tenus d’avoir deux résidences pour des raisons professionnelles ou bénéficiant d’un logement de fonction.
- Une telle mesure conduirait en effet à des distinctions entre résidences secondaires selon la finalité de leur utilisation, ce qui créerait des inégalités au détriment d’autres redevables qui, pour d’autres motifs tout aussi dignes d’intérêt, sont tenus d’avoir deux résidences.
- Or, grâce à la suppression de la taxe d’habitation sur les résidences principales, à partir de 2023, leurs occupants ne seront plus redevables de la taxe d’habitation qu’au titre de leur seconde résidence.
Par ailleurs, les ménages disposant d’une résidence pour raison professionnelle peuvent bénéficier, sur réclamation, d’un dégrèvement de la majoration de la THRS qui leur est éventuellement applicable (CGI, article 1407 ter, II-1°). Au surplus, toute remise en cause des principes d’imposition applicables en fiscalité directe locale affecterait les recettes des collectivités territoriales.
Ainsi, exonérer les logements de fonction ou, plus généralement tout second logement occupé pour raison professionnelle, se traduirait inévitablement par une diminution des ressources fiscales des communes et des intercommunalités concernées, sauf à transférer cette charge sur d’autres contribuables.
Publiée dans le JO Sénat du 20/07/2023 – page 4545 La fiscalité aussi, c’est compliqué et dangereux. Pour gérer vos problèmes fiscaux, pour faire face aux contrôles, et pour réduire le coût fiscal sur vos opérations ou sur vos revenus, je peux vous aider.
Qui doit déclarer sa résidence principale ?
L’ensemble des propriétaires (personnes physiques et personnes morales) sont soumis à une nouvelle obligation déclarative en 2023.
Quelle est la différence entre le domicile et la résidence ?
Recherche – Aucun favoris n’est actuellement enregistré. Le domicile est pour ainsi dire « l’adresse légale » d’une personne, c’est-à-dire le lieu auquel tous les actes officiels vont être adressés. L’inscription au registre de la population communal détermine le domicile.
Comment déclarer sa maison en résidence principale ?
Résidence principale, secondaire ou bien loué – La mesure est entrée en vigueur le 1 er janvier 2023 et la déclaration est accessible depuis le 23 janvier. En pratique, vous devez vous connecter à votre espace personnel sur le site des impôts puis cliquer sur la rubrique « Gérer mes biens immobiliers » pour la remplir.
Vous y retrouverez tous les logements dont vous êtes propriétaire et vous indiquerez, pour chacun, à quel titre vous l’occupez : résidence principale, secondaire ou logement vacant. Pour faciliter votre démarche, les données d’occupation déjà connue du fisc seront préremplies et vous n’aurez qu’à les modifier si elles sont inexactes.
Pour les logements que vous n’utilisez pas vous-même (bien prêté ou loué), vous indiquerez aussi l’identité des occupants au 1 er janvier 2023 ainsi que la période d’occupation. Vous avez jusqu’au 30 juin prochain pour vous exécuter. À défaut, une amende forfaitaire de 150 € par local pourra vous être appliquée.
Quand déclarer sa résidence principale ?
Crédits : Pascale Gueret – stock.adobe.com Vous êtes propriétaire d’un bien immobilier ? La date limite pour effectuer votre déclaration, initialement prévue le 31 juillet, a été reportée au 1 er août puis vient d’être à nouveau repoussée au 10 août inclus. Vous avez l’obligation, pour la première fois cette année, de déclarer le statut d’occupation de ce bien.
- Cette démarche est distincte de la déclaration de revenus.
- Service-Public.fr vous rappelle toutes les informations utiles.
- Depuis le 1 er janvier 2023, vous êtes soumis à une nouvelle obligation déclarative de vos biens immobiliers à usage d’habitation, inscrite dans la loi de finances pour 2020.
- Alors que la taxe d’habitation a été supprimée pour les résidences principales à partir de 2023, la Direction générale des finances publiques (DGFiP) demande à tous les propriétaires d’une résidence principale, secondaire ou d’un logement loué, d’effectuer une déclaration supplémentaire à l’administration fiscale.
L’objectif est de déterminer précisément les propriétaires encore redevables de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires ou de la taxe sur les logements vacants. Pour permettre à tous les propriétaires une déclaration sereine et pour assurer une juste taxation des contribuables, le service Gérer mes biens immobiliers recueillera les déclarations jusqu’au 10 août a annoncé le ministère de l’Économie dans un communiqué de presse du 1 er août.
Attention : s’agissant d’une nouvelle procédure, la direction générale des Finances publiques indique qu’elle fera preuve de bienveillance envers les retardataires de bonne foi, et rappelle qu’aucune pénalité ne sera appliquée cette année. en cas de non-déclaration, d’erreur, d’omission ou de déclaration incomplète, Les sanctions ne devraient être mises en place qu’à partir du 1 er janvier 2024, après des rappels aux propriétaires qui n’auraient pas effectué leur déclaration.
Une amende d’un montant forfaitaire de 150 € par bien pourra être appliquée. La déclaration d’occupation et de loyer est une nouvelle obligation prévue par l’article 1418 du Code général des impôts (CGI), entrée en vigueur en 2023.
Quelles sont les conditions pour ne pas payer la taxe foncière ?
Votre revenu fiscal de référence ne doit pas dépasser 27 947 € pour la première part de quotient familial (plus 6 530 € pour la première demi-part supplémentaire et plus 5 140 € pour les autres demi-parts).
Est-ce que les frais d’Ehpad sont déductibles des impots ?
Est-ce que les frais d’EHPAD sont déductibles des impôts ? – Si vous résidez dans un logement pour personnes dépendantes, vous pouvez bénéficier d’une réduction d’impôt à hauteur de 25 % de vos dépenses réalisées, liées aux frais d’hébergement et de dépendance. La limite est de 10 000 euros par personne hébergée et par an.
Quels sont les avantages à partir de 75 ans ?
L’ exonération de la taxe foncière Les personnes âgées de plus de 75 ans peuvent, sous condition de ressources, être exonérées de la taxe foncière. Pour l’année 2023, le plafond de revenus est de 11 885 € pour la première part et de 3 174 € pour chaque demi-part supplémentaire.
Comment ne pas payer la maison de retraite d’un parent ?
Puis-je arrêter de payer la maison de retraite ? – Certaines circonstances peuvent mettre les descendants, en incapacité de payer la maison de retraite. Si vous êtes dans la même circonstance, que pouvez-vous faire ? La loi prévoit qu’en cas de difficulté reconnue des descendants, l’aide sociale peut prendre le relai.
Quand un parent doit aller en maison de retraite qui doit payer ?
Etre accueilli dans une maison de retraite coûte cher! Les frais d’hébergement sont à la charge de la personne âgée. Si ses revenus sont insuffisants l’aide sociale peut intervenir.
Comment acheter la maison de sa mère de son vivant ?
Le partage notarié des biens immobiliers aux décès des parents – Lorsque les deux parents décèdent, les enfants deviennent tous propriétaires d’une partie de la maison familiale qu’ils ont reçu en héritage. Ils sont donc propriétaires en indivision, mais l’un des enfants peut parfaitement sortir de l’indivision et acquérir la maison en exclusivité.
Comment savoir où je suis domicilié ?
Votre domicile fiscal est en France si vous y avez votre activité principale, L’activité principale est celle à laquelle vous consacrez le plus de temps effectif ou celle qui vous procure l’essentiel de vos revenus. Si vous exercez plusieurs activités, c’est l’activité principale qui est prise en compte.
France continentale, îles du littoral et Corse Départements d’outre-mer : titleContent ( avec des particularités )
Comment déclarer un changement de résidence principale aux impôts ?
Votre déclaration de changement d’adresse auprès des services de la DGFIP peut être effectuée : sur www.impots.gouv.fr : connectez vous à votre Espace particulier > ‘Mon profil’, cliquez sur ‘Afficher mon adresse postale’ > ‘Modifier’.
Quel est le plafond pour ne pas payer d’impôts en 2023 ?
Nos conseillers répondent à vos questions – Chaque année, l’administration fiscale fixe un plafond de revenus correspondant au seuil pour ne pas payer d’impôt sur le revenu (IR), Pour savoir si vous atteignez, voire dépassez, cette limite d’exonération, vous devez additionner l’ensemble de vos revenus soumis à l’impôt.
- Une fois que vous avez calculé cette somme, il faut bien faire la différence entre le revenu imposable et le salaire déclaré pour savoir si vous allez devoir payer des impôts,
- De même, le nombre de parts au sein de votre foyer fiscal joue sur le montant minimum pris en compte par l’administration fiscale pour calculer votre niveau d’imposition ( comprendre si je suis imposable ou non ).
Depuis janvier 2019, le prélèvement à la source a fait son apparition changeant la méthode de perception des salaires. En effet, chaque mois est prélevé directement sur les revenus des personnes imposables le pourcentage de l’impôt dû ( voir les détails du prélèvement à la source).
Comment déclarer Ehpad aux impôts ?
Le montant des dépenses de dépendance et des frais d’hébergement payés en 2022, après déduction éventuelle du montant des aides perçues, doit être indiqué en lignes 7CD/7CE de la déclaration 2042RICI. Le montant maximal de la réduction d’impôt s’élève à 2 500 € par personne hébergée.
Qui sont les résidents des Ehpad ?
Un résident en EHPAD est une personne âgée de plus de 60 ans (moins en cas de dérogation) pris en charge par un établissement adapté, médicalisé afin de recevoir l’aide et les soins dont il a besoin en fonction de sa perte d’autonomie.
Quel est l’impact fiscal d’un départ en Ehpad ?
Quels sont les autres avantages fiscaux aux résidents de maison de retraite – Notons que l’accueil en maison de retraite, pour les personnes dépendantes et autonomes, ouvre droit à d’autres avantages fiscaux :
une réduction d’impôt sur le revenu de 25 % des dépenses liées à la dépendance et à l’hébergement, dans la limite annuelle de 10 000 € par personne.une réduction d’impôt pour les obligés alimentaires (c’est-à-dire la famille : enfants, gendres, etc.) qui paient une pension pour aider le résident à régler le coût de la maison de retraite. (De son côté, le résident devra mentionner la pension dans sa déclaration fiscale.)
Pour en savoir plus sur les aides fiscales pour les personnes âgées hébergées en maison de retraite, consultez notre article consacré à ce sujet et détaillant les conditions d’attribution des différents avantages fiscaux. Sophie, conseillère Cap Retraite Rechercher un hébergement adapté à votre proche n’a jamais été aussi simple ! SERVICE GRATUIT ET SANS ENGAGEMENT Accédez à notre Comparateur SERVICE GRATUIT ET SANS ENGAGEMENT
Est-ce que les frais d’hébergement en Ehpad sont déductibles des impôts ?
Quel est le montant de la réduction d’impôt pour dépenses de dépendance ? – La réduction d’impôt est égale à 25 % des dépenses supportées durant l’année avec un plafond à 10 000 € par personne hébergée. La réduction d’impôt maximale à laquelle vous pourrez prétendre est donc de 2 500 € par an et par personne.