🏠 Comment racheter la maison familiale à ses frères et sœurs ? – Si vous souhaitez récupérer votre maison d’enfance à l’occasion de la succession, le paiement d’une soulte envers vos cohéritiers est la manière la plus simple d’obtenir la pleine propriété sur ce bien. Pour savoir comment racheter la maison familiale à ses frères et sœurs, voici les étapes du rachat de soulte à ne pas oublier :
- Le début de la succession, avec l’acte de notoriété : le notaire fait la liste des héritiers et de leurs droits dans la succession (en l’occurrence les quotes-parts immobilières de chaque cohéritier).
- L’inventaire du patrimoine du défunt, et en l’occurrence l’estimation de la valeur de la maison à l’aide d’un expert.
- L’envoi d’une lettre de rachat de soulte par l’héritier acheteur à ses frères et sœurs pour officialiser l’offre d’achat. Exemple de lettre de rachat de soulte : Objet : offre de rachat de vos parts d’indivision sur le bien Comme vous le savez, le bien dont nous partageons la propriété en indivision a été estimé à € par l’expert, Ainsi, je vous fais la proposition de racheter vos parts pour le prix de € par part, qui correspond à la valeur du bien estimée par l’expert divisée par le nombre d’indivisaires. À bientôt.
- Le paiement de la soulte doit se faire le jour de la signature de l’acte chez le notaire et en présence des héritiers, sauf s’il en a été décidé autrement à l’amiable. Le paiement de la soulte peut avoir lieu au comptant le jour de la signature de l’acte chez le notaire, mais également à terme en payant en plusieurs fois avec éventuellement des taux d’intérêt. Dans le cadre d’une donation-partage, toutes ces décisions doivent être prises avec la médiation (l’accord) des donataires.
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Comment acheter la maison de ses parents de leur vivant ?
Comment racheter la maison familiale dans le cas d’une succession ? – Aussi, pour racheter la maison de ses parents, rien de plus simple : il suffit de racheter les parts détenues par les autres héritiers. Or, la valeur de ces parts est généralement indiquée dans le testament.
tous les héritiers doivent avant tout régler les droits de succession et frais de notaire associés, et ce, de manière égale ;déterminez le pourcentage du bien immobilier dont chaque héritier dispose ;afin d’éviter tout risque de litige, s’il en existe, vous pouvez faire expertiser le bien par un professionnel de l’immobilier ;calculez le montant des quotes-parts des propriétaires ;enfin, passez devant un notaire afin de valider le rachat total de la maison familiale !
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Comment racheter un bien familial ?
Le partage notarié des biens immobiliers aux décès des parents – Lorsque les deux parents décèdent, les enfants deviennent tous propriétaires d’une partie de la maison familiale qu’ils ont reçu en héritage. Ils sont donc propriétaires en indivision, mais l’un des enfants peut parfaitement sortir de l’indivision et acquérir la maison en exclusivité.
Comment sortir de l’indivision entre frère et sœur ?
Pour sortir de l’indivision, on peut vendre le bien et partager le produit de la vente, ou l’un des co-indivisaires peut racheter la part des autres. Si un accord amiable n’est pas possible, il peut être nécessaire de demander à un tribunal de trancher.
Est-ce que je peux acheter la maison de ma mère ?
La loi n’interdit pas à une mère la location ou la vente des biens immobiliers lui appartenant à un de ses enfants. Pour ne pas léser vos frères et soeurs il est recommandé de leur communiquer le prix auquel vous vous êtes mis d’accord avec votre mère ( qui doit être le prix du marché).
Qui peut vendre une maison sans l’accord d’un héritier ?
Le dernier vivant peut-il vendre son bien ? Démembrement de propriété et indivision – La question de savoir si le dernier vivant peut vendre son bien sans l’accord de ses enfants suppose par ailleurs de se pencher sur deux autres cas de figure juridiques : le démembrement de propriété et l’indivision.
Le conjoint survivant choisit de recevoir le quart du bien immobilier en pleine propriété, les enfants en reçoivent donc les trois-quarts, également en pleine propriété. Cette situation implique que l’ensemble des membres de la famille – soit le conjoint survivant et les enfants – deviennent coïndivisaires. Le bien se retrouve ainsi en indivision. Le conjoint survivant choisir de bénéficier du bien immobilier en usufruit. Les enfants en deviennent nus propriétaires. Ce mécanisme juridique est appelé le démembrement de propriété.
Quelles sont les conséquences de ces deux situations sur la vente du bien immobilier ?
En cas de démembrement de propriété, vous devez impérativement obtenir l’accord de vos enfants. En cas d’indivision, l’accord de l’ensemble des coïndivisaires est également indispensable.
Si votre bien immobilier est placé sous le régime de l’indivision et que vous désirez le vendre, l’accord de vos enfants est donc indispensable. Mais comment faire si vous ne l’obtenez pas et que vous souhaitez tout de même vendre le bien ? La voie amiable est bien entendu la plus simple et la plus courante,
Chaque indivisaire disposant d’un droit sur le bien, il peut décider de céder sa part aux autres coïndivisaires. Vous avez donc la possibilité de recueillir l’intégralité des parts des coïndivisaires, vos enfants en l’occurrence, afin de vendre votre bien. Mais si aucune entente amiable n’a pu aboutir et que l’un des coïndivisaires bloque la vente, la situation ne demeure pas pour autant insoluble, car la loi stipule que « nul ne peut être contraint à demeurer dans l’indivision et le partage peut toujours être provoqué » (article 815 du Code civil).
Une procédure dite de vente forcée peut ainsi être menée. Vous devez pour cela réaliser une démarche au tribunal de grande instance de la ville dont dépend votre bien immobilier.
Qui paie les frais de notaire rachat part maison ?
Le coût des frais de notaire pour un rachat de soulte en cas de divorce – Avant d’estimer les frais de notaires relatifs au rachat de soulte, calculons le montant de la soulte. Le montant de la soulte peut être calculé par un accord amiable entre les deux époux, mais dans la plupart des cas, le calcul est réalisé par un notaire.
Pour connaître le montant de la soulte dans le cas d’une répartition 50/50 en termes de droits de propriété, nous appliquons donc la formule vue plus haut : ∞ Formule Valeur du bien estimée – capital restant dû = valeur nette du bien Puis montant de la soulte = valeur nette du bien / 2 💬 Exemple Un couple divorce.
Ils ont acheté une maison à parts égales, estimée à 250 000€ et le capital restant dû de leur crédit immobilier est de 60 000€. Monsieur souhaite racheter la part de madame. Ainsi, le montant de la soulte est de :
- 250 000- 60 000= 190 000€
- 190 000 /2 = 95 000€
Le conjoint qui quitte la maison doit ainsi recevoir la somme de 95 000€ de celui qui la garde,
Simulation des frais de notaire pour ce rachat de soulte : 95 000 *8/100 = 7 600€
Qui doit payer les frais de notaire liés au rachat de soulte : les deux ex- époux, à parts égales.
Qui est prioritaire dans une indivision ?
Succession : indivision entre les héritiers Vérifié le 11 janvier 2023 – Direction de l’information légale et administrative (Première ministre) Autres cas ? Un de vos proches vient de décéder et il y a plusieurs héritiers. Vous vous demandez qui est désormais propriétaire de ses biens ? Avant le partage de la succession, les biens du défunt sont en indivision, c’est-à-dire qu’ils appartiennent à l’ensemble des héritiers : titleContent,
- Fonctionnement, droit des héritiers, fin de l’indivision : voici les règles à connaître sur le sujet.
- Si un de vos proches décède et qu’il y a plusieurs héritiers, les biens de la succession sont en indivision : titleContent,
- Cela signifie qu’ils appartiennent à l’ensemble des héritiers.
- L’indivision existe uniquement si les héritiers ont des droits de même nature sur un même bien.
C’est le cas, par exemple, lorsque 2 enfants ont la nue-propriété : titleContent d’une maison. La part de chaque héritier, aussi appelé indivisaire, est identifiée sous forme de quote-part : titleContent, Les biens sont en indivision jusqu’au partage de la succession.
- En général, vous et les autres héritiers prenez les décisions concernant les biens indivis : titleContent soit à l’ unanimité : titleContent, soit la majorité des 2/3.
- Dans des cas plus rares, un indivisaire : titleContent peut prendre seul la décision.
- Les règles diffèrent selon le type de décision à prendre.
Répondez aux questions successives et les réponses s’afficheront automatiquement Vous ou un autre indivisaire pouvez prendre seul une mesure nécessaire à la conservation du bien. Par exemple, effectuer des travaux sur un bien immobilier. La décision doit être prise à la majorité des 2/3 des droits indivis, c’est-à-dire des droits détenus par chaque indivisaire sur un bien indivis.
- La décision doit être communiquée aux autres indivisaires.
- Sinon, elle ne leur est pas opposable : titleContent,
- Exemple : Conclusion ou renouvellement d’un bail d’habitation.
- La décision doit être prise à la majorité des 2/3 des droits indivis, c’est-à-dire des droits détenus par chaque indivisaire sur un bien indivis.
La décision doit être communiquée aux autres indivisaires. Sinon elle ne leur est pas opposable : titleContent,
- La décision doit être prise à l’unanimité.
- Toutefois, l’unanimité n’est pas nécessaire lorsque l’indivisaire est incapable de manifester sa volonté.
- C’est également le cas lorsque l’indivisaire met en péril l’intérêt commun (recours possible devant le tribunal par les autres indivisaires).
- L’unanimité n’est pas non plus nécessaire en cas de vente d’un bien indivis par le tribunal sur demande d’indivisaires ayant au moins 2/3 des droits.
En cas de mésentente, vous ou tout autre héritier pouvez saisir le tribunal pour faire nommer un, Le mandataire sera chargé de gérer provisoirement la succession. La majorité des 2/3 des droits indivis et la majorité des 2/3 des héritiers sont parfois différentes.
Exemple : S’il y a 4 indivisaires à parts égales, l’accord de 3 d’entre eux est requis. Par contre, si l’un des 4 détient la moitié des droits, les 3 autres se partagent l’autre moitié à parts égales (16,66 % chacun). Dans ce cas, celui qui détient 50 % des droits ne doit convaincre que l’un des 3 autres indivisaires.
Vous et les autres héritiers pouvez décider d’établir une convention pour fixer les règles de fonctionnement de l’indivision. La convention doit respecter les conditions suivantes :
- Être établie par écrit
- Lister les biens de l’indivision
- Préciser les droits de chaque héritier (aussi appelé indivisaire )
Attention si la succession comporte un bien immobilier, la convention doit être établie par un notaire. La convention peut avoir une durée déterminée, dans la limite de 5 ans renouvelable. Elle peut aussi être fixée pour une durée indéterminée. Pour gérer l’indivision, vous et les autres héritiers pouvez,
Cette personne est appelée le mandataire, Il peut y avoir plusieurs mandataires. Vous pouvez prévoir sa désignation dans la convention. Vous pouvez aussi prendre la décision plus tard. Chaque année, le mandataire doit vous rendre compte de sa gestion. Il peut être rémunéré. Si c’est le cas, sa rémunération est à votre charge.
Le mandataire ne peut pas transmettre la propriété d’un bien au bénéficiaire de son choix. Par exemple, il lui est interdit de vendre un bien immobilier. À savoir Tous les héritiers doivent être d’accord pour désigner un mandataire. Pour utiliser les biens indivis : titleContent, vous devez respecter les 3 conditions suivantes :
- Avoir l’accord des autres indivisaires. Si ce n’est pas le cas, vous devez vous adresser au président du tribunal judiciaire.
- Respecter la destination du bien, c’est-à-dire ce pour quoi le bien est fait. Par exemple, un indivisaire ne peut pas transformer une maison construite pour y être habitée en local commercial.
- Si vous utilisez seul un bien indivis, verser une indemnité aux autres indivisaires, sauf décision contraire de ces derniers.
Vous ou un autre indivisaire pouvez vendre vos droits dans l’indivision sous certaines conditions. Si le repreneur est un tiers à l’indivision, vous devez, au préalable, notifier : titleContent par acte du commissaire de justice (anciennement huissier de justice et commissaire-priseur judiciaire) votre intention de céder vos droits aux autres membres de l’indivision.
Vous devez aussi notifier le prix, les conditions de la cession projetée et les nom, domicile et profession de la personne qui se propose d’acheter. Les autres indivisaires restent prioritaires pour acheter la part que vous cédez. En effet, tout indivisaire peut, dans le délai d’ 1 mois qui suit la notification, vous faire savoir qu’il reprend votre part aux prix et conditions qui lui ont été notifiés.
Si les indivisaires ne sont pas d’accord, le tribunal peut maintenir l’indivision pour protéger leurs intérêts. Le maintien judiciaire dans l’indivision peut notamment concerner les situations suivantes :
- Entreprise dont l’exploitation était assurée par le défunt ou par son époux
- Local d’habitation ou professionnel utilisé par le défunt ou son époux au moment du décès
En présence d’héritier mineur, la demande de maintien dans l’indivision peut être faite par le conjoint survivant, un héritier majeur ou le représentant légal : titleContent de l’héritier mineur. S’il n’y a pas d’héritier mineur, la demande doit être faite par le conjoint survivant.
La demande doit être adressée au tribunal du lieu où le bien est situé. S’il est accordé, le maintien dans l’indivision ne peut pas dépasser 5 ans, Il est renouvelable dans certains cas (par exemple jusqu’à la majorité du plus jeune enfant ou jusqu’au décès de l’époux selon le cas) L’indivision prend fin avec le partage de la succession.
À tout moment, sauf si un jugement ou une convention entre les indivisaires : titleContent s’y oppose, vous pouvez sortir de l’indivision. Pour cela, vous devez effectuer l’une des démarches suivantes :
- Donner ou vendre votre part dans l’indivision ou dans un bien déterminé. Attention, avant de vendre, vous devez en informer les autres indivisaires par acte du commissaire de justice (anciennement acte d’huissier de justice).
- Demander le de tout ou partie des biens.
Si vous souhaitez le partage et que les autres veulent rester en indivision, ces derniers peuvent demander au tribunal de les autoriser à rester dans l’indivision et de vous attribuer votre part. À noter des règles spécifiques s’appliquent en outre-mer concernant la sortie de l’indivision. Vous avez une question ? Vous souhaitez être accompagné(e) dans vos démarches ?
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Qui paye les frais de notaire rachat de soulte ?
Qui paye les frais de notaire pour un rachat de soulte ? – Dans le cadre d’un rachat de soulte lorsqu’un couple divorce ou rompt un PACS, les frais de notaire sont toujours payés par l’ex-époux qui verse la soulte à son ex-conjoint pour racheter sa part.
Celui qui perçoit la soulte n’a donc aucuns frais à payer au notaire. Toutefois, il est autorisé que les ex-époux se mettent mutuellement d’accord sur un partage des frais de notaire à leur convenance. Mais celui qui effectue un rachat de soulte ne peut pas obliger le bénéficiaire à participer au paiement de ces frais si ce dernier ne le souhaite pas.
Bon à savoir : Les frais de notaire sont obligatoirement partagés entre les ex-conjoints sur le partage des biens issus de la communauté après dissolution. C’est uniquement en cas de rachat de quote-part, sur un bien immobilier par exemple, que l’acquéreur prend en charge seul ces frais à verser à l’officier ministériel.
Qui peut vivre dans une maison en indivision ?
Maison en indivision entre frères et soeurs Les coïndivisaires ou les indivisaires peuvent prendre la résolution de rester dans l’indivision en conservant les biens.
Quels sont les droits de succession entre frères et sœurs ?
Les frères et sœurs paient de lourds droits de succession – Sur la part d’héritage reçue d’un frère ou une sœur, il est possible de profiter d’un abattement de 15 932 €. Au-delà de cet abattement, l’impôt s’élève à 35 % sur les 24 430 premiers euros, puis à 45 % au-delà.
Comment contourner l’indivision ?
I. Sortir de l’indivision en vendant ses droits – La sortie de l’indivision peut survenir à la suite d’une vente de ses droits dans l’indivision. Celle-ci pourra se faire soit auprès des autres héritiers, soit auprès d’un tiers. Vente à un autre hé ritier,
Cette opération doit être effectuée auprès d’un notaire, Dans le cas où l’ensemble des parties sont d’accord sur le montant des parts et les obligations essentielles, la transaction est plutôt simple. Dans le cas contraire, des litiges peuvent apparaître et un expert pourra être chargé de l’évaluation du ou des biens si cela paraît indispensable.
L’expert peut être proposé par les avocats ou par le notaire, afin d’éviter les conflits. Vente à un tiers. Afin de sortir d’une indivision, il est possible de vendre ses droits à un tiers. Cette possibilité donne lieu à un droit de préemption par les autres héritiers.
Ceux-ci disposent ainsi d’un droit de préférence permettant de conserver les biens dans un impératif d’unité familiale. L’ article 815-14 du Code civil dispose ainsi : « L ‘ indivisaire qui entend céder, à titre onéreux, à une personne étrangère à l ‘ indivision, tout ou partie de ses droits dans les biens indivis ou dans un ou plusieurs de ces biens est tenu de notifier par acte extrajudiciaire aux autres indivisaires le prix et les conditions de la cession projetée ainsi que les nom, domicile et profession de la personne qui se propose d’acquérir.
Tout indivisaire peut, dans le délai d ‘ un mois qui suit cette notification, faire connaître au cédant, par acte extrajudiciaire, qu ‘ il exerce un droit de préemption aux prix et conditions qui lui ont été notifiés. En cas de préemption, celui qui l ‘ exerce dispose pour la réalisation de l ‘ acte de vente d ‘ un délai de deux mois à compter de la date d ‘ envoi de sa réponse au vendeur.
Passé ce délai, sa déclaration de préemption est nulle de plein droit, quinze jours après une mise en demeure restée sans effet, et sans préjudice des dommages-intérêts qui peuvent lui être demandés par le vendeur. Si plusieurs indivisaires exercent leur droit de préemption, ils sont réputés, sauf convention contraire, acquérir ensemble la portion mise en vente en proportion de leur part respective dans l’indivision.
Lorsque des délais de paiement ont été consentis par le cédant, l ‘ article 828 est applicable ». Avant d’entamer une telle vente, il est nécessaire de notifier par voie d’huissier les autres héritiers de la vente projetée, avec le nom de l’acheteur, son domicile et sa profession.
Quel âge limite pour acheter une maison ?
Aucun âge limite pour emprunter – En théorie, rien n’interdit une banque de prêter la somme demandée, que vous ayez 20 ans, 50 ans, 60 ans ou même 80 ans. La seule règle à respecter est de proposer uniquement des offres de prêt à des personnes majeures,
Pour réaliser votre projet immobilier, vous n’êtes donc pas obligé de recourir à un achat comptant dépassé un certain âge. Dans la pratique, l’âge peut cependant bel et bien être un frein à l’obtention d’un crédit, Pour les jeunes de moins de 30 ans, emprunter est difficile puisqu’ils ne disposent pas d’un apport personnel et entrent dans la vie active.
Les banques ne sont pas toutes prêtes à prêter les sommes souhaitées pour cet achat immobilier. L’accès à un emprunt immobilier peut donc s’avérer complexe. Les seniors, de leur côté, ont plus de facilité à convaincre les banques mais la durée d’emprunt sera nécessairement plus courte,
Quel recours si un héritier ne veut pas signer ?
Si votre frère ou sœur ne veut pas signer la succession, il convient dans un premier temps de vous rapprocher de lui ou elle afin de tenter une solution amiable et éviter une procédure judiciaire. Même dans le cadre de la phase amiable, vous pourrez solliciter les services d’un Avocat en succession. –
Qu’est-ce qui peut empêcher la vente d’une maison ?
La maison peut présenter des défauts tels que des moisissures dues à l’humidité, des fissures, des défauts électriques ainsi que la présence d’amiante etc ce qui peut potentiellement empêcher que la vente aboutisse si cela peut être considéré comme des vices cachés ; l’acquéreur a 2 ans pour mettre en œuvre la garantie
Quel risque court un héritier récalcitrant au partage ?
Quel risque court un héritier récalcitrant au partage ? – En principe, l’ouverture de la succession débute le jour où la personne décède. À compter de ce jour, les héritiers deviennent automatiquement propriétaires indivis des actifs successoraux, sous le statut de l’indivision.
Contrairement à l’indivision conventionnelle, l’indivision successorale peut avoir une durée indéterminée. Du coup, le fait qu’un héritier souhaite demeurer sous le statut de l’indivision n’est pas en soit fautif. Toutefois, si un héritier souhaite sortir de l’indivision et qu’un autre héritier veut s’y opposer pour des raisons injustifiées, une procédure en partage peut être engagée.
L’avocat est donc là pour vous représenter.
Comment acheter un bien immobilier avec ses parents ?
Créer une SCI familiale – Pour acheter un bien en commun avec vos parents ou d’autres membres de votre famille, vous pouvez également vous pencher sur la SCI familiale. Le principe est simple : vous montez une société avec vos parents, qui a pour but l’acquisition d’un bien immobilier.
Choisir un siège social ;Définir les statuts des membres de la SCI, et désigner un ou plusieurs gérants ;Choisir un régime d’imposition : soit l’impôt sur le revenu, soit l’impôt sur les sociétés.
La SCI familiale peut paraître fastidieuse à mettre en place, car elle demande certaines connaissances et une gestion plus poussée, mais elle permet en réalité de simplifier l’obtention d’un crédit immobilier puisque votre budget augmente grâce à l’apport de vos parents.
- Créer une SCI n’est pas gratuit : des frais s’élevant en moyenne à 200 € vous seront demandés pour la création des statuts, l’immatriculation de la société et la publication d’une annonce légale ! Comptez entre 1500 € et 2500 € si vous faites appel à un avocat ou un notaire pour vous assister.
- Contrairement à un achat en indivision, ici il n’y a qu’un seul propriétaire du bien : la SCI en elle-même,
Vous et vos parents ne détenez que les parts sociales de cette société. Si l’un des membres de la SCI souhaite partir, il ne peut pas forcer les autres à vendre le bien : il devra céder ses parts (soit à une personne tierce extérieure, soit à un autre membre directement).
Comment faire une donation d’une maison de son vivant ?
Exemple de calcul des droits de donation d’une maison avec usufruit ? – Monsieur et Madame X âgés tous deux de 65 ans souhaitent réaliser une donation de leur vivant de leur maison avec usufruit à leur fille unique. La valeur de la maison en pleine propriété est de 350 000 €.
Tranche applicable | Taux | calcul |
---|---|---|
N’excédant pas 8 072 € | 5% | 8 071 € x 5% = 404 € |
De 8 072 et 12 109 € | 10% | (10 000 € – 8 072 €) = 2 072 € 2 072 € x 10 % = 270,20 € |
Exemple de calcul de droits de donation en ligne direct Ainsi le total des droits de donation calculé après abattement est de : 404 € + 270,20 € = 611,20 € Étape 4 : Calcul des frais de notaire pour une donation avec usufruit Là aussi, le calcul se fait sur un barème progressif. Donc vous devez prendre la valeur du bien en totalité soit 350 000 €.
Tranches d’assiette | Taux applicable | Émoluments |
---|---|---|
De 0 à 6 500 € | 4,931 % | 6500 x 4,931 % = 320,51 € |
De 6 500 € à 17 000 € | 2,034 % | (17 000 € – 6 500 €) x 2,034 % = 213,57 € |
De 17 000 € à 60 000 € | 1,356 % | (60 000 € – 17 000 € ) x 1,356 % = 583,08 € |
Plus de 60 000 € | 1,017 % | (350 000 – 60 000) X 1,017 % = 2 949,30 € |
Exemple de calcul de frais de notaire lors d’une donation avec usufruit Ainsi le total des émoluments proportionnels hors taxes est de 4 066,46 € soit 4 879,75 € TTC Comme nous l’avons vu précédemment, les formalités sont quant à elles calculées sur la valeur de la nue-propriété :
Taxe de publicité foncière = (210 000 € x 0,60 %) + (210 000 € x 2,37%) = 6 237 € HT soit 7 484,40 € TTCCSI = 210 000 € x 0,10 % = 210 € HT soit 252 € TTC
Au total, les émoluments du notaire et des formalités s’élèvent à : 12 616,50 € Finalement, le cout total de la donation de son vivant d’une maison en ligne directe s’élève donc à : 611,20 + 12 616,50 € = 13 227,70 € (frais de notaire inclus) En l’absence de donation de son vivant, les frais de succession auraient été de 48 194 € (hors frais de notaire).